Nicolas de Laprade commence par naître le 24 juillet 1964 à Paris, puis passe une partie de son enfance à Bécon-les-Bruyères – banlieue-ouest, à sept minutes en train de la gare Saint-Lazare. En 1978, un vent « messianique » souffle aux oreilles de sa maman et toute la petite famille se retrouve en Israël. Pour la « peine », cinq ans d’études à Jérusalem, dans une académie talmudique. Par ailleurs, N. de Laprade entreprend l’apprentissage du violon.
De retour à Paris en 1983, il enchaîne des petits boulots, comme professeur d’instruction religieuse au sein du consistoire israélite de Paris. On le retrouve aussi étudiant à l’EHESS, en économie des Pays-Bas au XVIIe siècle. Après un passage sur les ondes de Radio J où une chronique sera consacrée à ses sketchs, s'ouvre, en 1988, une carrière de violoniste dans les entrailles de la RATP. Il repasse en surface, élargit le concept, écumant Paris, Genève, Bern, Zürich, Sienne, Florence, Venise, Saint-Rémy-lès-Chevreuse…
La rencontre avec une jeune femme l’amènera à Berlin (extension du domaine de la lutte). En 1992, de nouveau sur Paris, il reprend l’écriture, délaissée. Quatre spectacles verront le jour : Le Paradoxe au violon, Rêve d’amour déglingué, Les Caprices nocturnes de Lapranini et Un astre au logis des dieux. À partir des années 2000, il travaille à l’écriture de pièces de théâtre : La cinquième corde, Le Cantique de l’Ombre, Les sœurs Vériouaile… Aujourd’hui, N. de Laprade partage son temps entre la musique et l’écriture. Il a été professeur de violon pendant quatre ans à l’association Philotechnique de Paris.
Dégâts des âmes est sa première contribution aux Éditions de la rue nantaise.
Bibliographie aux Éditions de la rue nantaise